Maurice Benayoun on Mon, 21 Jul 2008 21:28:52 +0200 (CEST)


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RE: [nettime-fr] Radio: France Culture : La nouvelle scénographie de l'Art de Triomphe


En efet
Le Tunnel des voyages n'est pas une œuvre sponsorisée, mais la déclinaison
d'une interface conçue pour un dispositif artistique en interface
fonctionnelle pour des applications grand public. 
Je pense en effet, et l'histoire le prouve, qu'il arrive qu'un projet
artistique nécessite l'invention d'une interface particulière qui ensuite
peut trouver des applications utilitaires. Mais a l'époque existait le
studio créatif de France Telecom, qui s'appelait encore CREANET, fondé par
Pierre Musso et qui considérait que réfléchir avec les artistes pouvait
conduire à de nouvelles approches technologiques. Je ne sais pas si la
démarche se poursuit en tout cas le projet a fini au placard, comme beaucoup
d'autre, arrivés un peu tôt par rapport à l'état des technologies grand
public.
m

maurice benayoun
+33 6 03 40 47 54
benayoun.com
citu.info
blog : the-dump.net

-----Message d'origine-----
De : S/U/N [mailto:s.u.n@free.Fr] 
Envoyé : lundi 21 juillet 2008 14:06
À : nettime-fr@samizdat.net; Maurice Benayoun
Objet : Re: [nettime-fr] Radio: France Culture : La nouvelle scénographie de
l'Art de Triomphe


>
> Par ailleurs, pour répondre à S/U/N, France télécom n'était pour rien dans
> le "Tunnel Paris New-Delhi" (1997), pas plus que dans "le Tunnel sous
> l'Atlantique" (1995).
> En revanche il m'est arrivé de travailler avec des mécènes mais il sont
> rarement à l'origine du projet ce qui fait qu'ils interviennent au service
> d'un projet qui les précède, ce qui est préférable, quand c'est possible.
>
> À suivre
> Maurice
Par contre ces deux projets ont donné "travel Tunnel " qui a été financé 
par FT, non?
pourquoi intituler ce procédé
" procédé de réalité virtuelle immersif pour le grand public "
et obtenir le financement de FT pour son développement si ce n'est pour 
travailler sur de futures applications communicantes?
Je ne vois rien de factice dans tout ça, j'ai mis cet exemple en exergue 
pour mon propos sur la relation business/artiste.

Je pense que c'est une chance de pouvoir voir arriver un financement 
pour un projet.
La seule limite est l'autodirection.
Le jour où plus un seul artiste ne travaillera sans avoir une quelconque 
" perspective d'intéresser une entreprise "
on pourra dire: "l'art est une startup comme les autres"

 
 
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