cpif on Thu, 21 Jun 2001 17:54:49 +0200 (CEST) |
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[Nettime-bold] CPIF : EXPOS / CONCERT / EVENEMENTS |
CPIF : jeudi 21 juin à
19h30
Vernissage de
l'exposition Beau fixe
Boris Achour, David Burrows, Peter Land,
Maria Marshall, Joachim Mogarra, Olivier Rebufa, Bruno Serralongue, Franck et
Olivier Turpin, Ted Victoria, Marnie Weber
Du 22 juin au 26 août
2001
Concert de DJ büro à partir
de 20h.
Au concert du collectif DJ büro s’ajoute
une projection vidéo simultanée. Expérimentations sonores, lieux de concerts
alternatifs ou institutionnels, büro tente de renouveler sans cesse les
expériences d’écoute. Au sein du groupe, on retrouve entre autres deux membres
de Sister lodine : Lionel Fernandez et Erik
Minkkinen.
Résidence
Mathieu Pernot au
Centre Social
et Culturel
du 22 juin au 29 juillet
2001
L’exposition rend compte d’une
intervention de Mathieu Pernot dans le cadre de l’atelier au Centre Social et
Culturel de Pontault-Combault. A l’issue d’un travail avec un groupe de femmes
durant les cours d’alphabétisation, ils nous présentent des photographies,
écritures, lieu de restitution des mémoires et des
cultures.
Projection :
l'Atelier
à partir de 22h30.
Les travaux des adultes adhérents du
CPIF seront présentés sous forme de projection sur grand écran dans la cour de
la ferme briarde, en alternance avec les vidéos des DJ
büro
Projection : des images à l'école à partir de 22h30. Les travaux des enfants issus des
classes élémentaires, de collège et de lycée seront présentés sous forme de
projection sur grand écran dans la cour de la ferme briarde, en alternance avec
les vidéos des DJ büro.
Communiqué de
presse
Beau fixe : Boris Achour, David Burrows,
Peter Land, Maria Marshall, Joachim Mogarra, Olivier Rebufa, Bruno Serralongue,
Franck et Olivier Turpin, Ted Victoria, Marnie Weber
L’exposition « Beau fixe » regroupe un ensemble de démarches photographiques et vidéos d’artistes questionnant la notion de divertissement, d‘un point de vue festif comme d’un point de vue plus discursif. Revisitant les stéréotypes et habitudes récurrentes, les attitudes et les images liées à des contextes contemporains, mises en scènes et humour renouvellent notre vision quotidienne de la fête et de ses attributs, du devant de la scène à l’envers du décor. Poursuivant un travail autour de cette thématique ou l’abordant de façon ponctuelle, les artistes déplacent le propos et ouvrent la réflexion vers des questionnements d'ordre social, et politique. Il s’agira d’observer comment certains d’entre eux, photographes et vidéastes, portent un regard amusé, parfois décalé, voire ironique, sur le jeu, les activités festives et l’omniprésence du divertissement au sein de notre société. Boris Achour Né en 1966. « Je m’approche de passants et leur jette des confettis. Je filme l’action en caméra subjective. » La vidéo « Confetti » confirme la « guerilla douce » entreprise avec ses « Actions-peu » dans l’espace urbain entre 1993 et 1997. Contrairement au rôle social ou romantique infligé ordinairement à l’artiste, il intervient de façon éphémère sur l’objet probable du regard, sur son déplacement tangible, questionnant ainsi l’ambivalence ordre/désordre qui façonne notre quotidien. Enigmatiques, les confettis pleuvent en complet décalage avec le contexte, dans l’attente de réactions potentielles. David Burrows Né en 1965. Les photographies couleur de David Burrows s’accordent à orchestrer des démonstrations de sens, comme par exemple cette scène digne d’un crime post-banquet, où le titre « The spirit is a bone », inséré sous forme de tag sur le mur à l’intérieur de l’image, en dit long sur les jeux de mots et les multiples références que ses recherches intègrent. L’œuvre intitulée «The spirit is a bone » est une reconstitution à l’aide de différentes matières plastiques d’un décor figurant les vestiges d’une fête. L’activité ludique n’est plus réservée à des espaces bien définis, mais est devenu au fil du temps une forme de médiatisation du savoir, des connaissances, et parfois même, le lien privilégié de la rencontre avec l’art. Peter Land Né en 1966. L’installation vidéo « Joie de vivre » est peut-être l’œuvre la plus ouverte de Peter Land. Inspirée d’œuvres surréalistes comme Max Ernst et André Masson, il tente à son tour d’exposer les conditions basiques de la vie et les états et réactions humaines qui les accompagnent. Cette double projection de deux têtes juxtaposées représente celle de l’artiste riant aux éclats, on ne sait pour quelle raison. Pourquoi rit-il ? Son et images sont ralentis, ce qui dramatise l’atmosphère, comme si ce rire désignait un état proche de la folie. On ne rit pas sans raison, mais le spectateur ne peut s’empêcher d’en chercher une à cet état hilare. Maria Marshall Née en 1966. Après ses vidéos inquiétantes montrant un enfant en train de fumer en gros plan ou encore un autre faisant des grimaces avant de se retrouver pris dans une camisole sur un sol matelassé, Maria Marshall nous livre cette fois de grandes photographies représentant des enfants attablés, grimés à l’occasion d’un anniversaire qui semble tourner au drame si on en croit la flaque de sang qui trône sur la table… Les visages enfantins n’ont plus rien d’innocents, sont en proie à des artifices qui nous échappent. Joachim Mogarra Né en 1954. Pour Joachim Mogarra, la photographie est « une simple vue de l’esprit sur les choses du monde ». L’image, support de l’émotion, nous propose un voyage entre réalité et fiction. Il photographie de petites scénographies ludiques qu’il compose d’abord à partir d’attitudes caricaturales mimées, puis d’objets du quotidien et de stéréotypes sociaux, ou encore de l’actualité, de l’Histoire ou de l’histoire de l’art. Comme s’il puisait dans l’enfance l’innocence d’un simple geste, « La série marseillaise » met en scène à l’intérieur de douze photographies noir et blanc successivement la partie de pétanque, le vieux port, Notre Dame de la garde ou encore le pont transbordeur, etc. papier journal, boites en carton, boîtes de conserves et bouts de ficelle composent ces petites maquettes évocatrices d’un imaginaire collectif et ludique. Le nom manuscrit sous l’image suffit à amorcer le récit. Olivier Rebufa Né en 1958. Les mises en scènes d’Olivier Rebufa mêlent humour et dérision. Le personnage principal est l’archétype féminin représenté par la poupée Barbie. Ces poupées, photographiées en noir et blanc, jouent de situations stéréotypées du romantisme au quotidien, où l’artiste apparaît parfois tel un voyeur ou un jeune gigolo grandeur nature. L’artiste observateur ou observé questionne les notions de voyeurisme récurrentes à la société de consommation et au culte des apparences qu’elles engendrent. Bruno Serralongue Né en 1968. « Les fêtes » de Bruno Serralongue suivent un processus établi et un planning organisé en fonction de l’actualité. Reporter par défaut, il suit une liste de manifestations organisées par le Syndicat d’initiative de Nice et programmées dans la région pendant l’été. D’où ces « Feux d’artifices », induisant par là une collectivité d’individus venus pour l’occasion, un espace-temps bien précis, une durée qui insiste paradoxalement sur le décalage entre le temps réel et celui de la représentation. Ses photographies nous convie à cette fête qui se prolonge à travers l’image au-delà d’une lecture événementielle. Franck et Olivier Turpin Nés en 1964. Deux frères jumeaux se déguisent et accomplissent des performances qui, filmées et accumulées depuis des années, rassemblent ainsi deux vies qui ne cessent de se rencontrer : « Siamoiseries », « Boxeurs », « Lutteurs », etc., jusqu’aux « Demoiselles », une vidéo où cette fois ils rejouent l’extrait de la salle de danse dans le film de Jacques Demy « Les demoiselles de Rochefort ». Ils s’approprient ainsi la chanson de Michel Legrand, à l’origine de ce nouveau choix de travestissement. Ted Victoria Né en 1944. L’œuvre « The Rectory » est une boîte fixée au mur, habitée par un ange… L’œuvre est souvent considérée comme un « croisement » entre art et technologie. L’artiste a acquis au fil des ans une étonnante maîtrise du maniement du cinéma et de la vidéo qui lui permet de créer de grandes installations qui sont en fait des natures mortes. Marnie Weber Née en 1959. Les séries photographiques de Marnie Weber racontent d’étranges histoires au caractère surréaliste, revisitant le mythe de l’« happy end ». L’artiste américaine organise ses photomontages comme autant de paysages naïfs et érotiques où se mêlent petites filles et créatures, beauté féminine et son contraire. Exposition réalisée grâce au concours du
Fonds national d’art contemporain et du Ministère de la Culture et de la
Communication, Paris.
EVENEMENT LE 21 JUIN 2001
au CPIF et dans la cour de la ferme briarde Cet événement fête la fin de la saison 2000/2001 à travers une série d’événements qui auront lieu simultanément : - - Vernissage de l’exposition Beau
fixe
- - Vernissage de l’Atelier de Mathieu Pernot avec le Centre Social et Culturel de Pontault-Combault - - Concert de musique électronique de DJ büro à partir de 20h. et programmation vidéo simultanée - - Projection à partir de 22h30 dans la cour de la ferme briarde : présentation des travaux issus des Ateliers, enfants et adultes, du Centre photographique d’Ile-de-France. Atelier avec Mathieu Pernot – du 22 juin au 29 juillet 2001 – programmation hors-les-murs, salle Mme Sans-Gêne, en face du CPIF L’exposition rend compte d’une
intervention de Mathieu Pernot dans le cadre de l’atelier au Centre Social et
Culturel de Pontault-Combault. A l’issue d’un travail avec un groupe de femmes
durant les cours d’alphabétisation, ils nous présentent des photographies,
écritures, lieu de restitution des mémoires et des
cultures.
Concert de musique électronique de DJ büro à partir de 20h. Au concert du collectif DJ büro s’ajoute
une projection vidéo simultanée. Expérimentations sonores, lieux de concerts
alternatifs ou institutionnels, büro tente de renouveler sans cesse les
expériences d’écoute. Au sein du groupe, on retrouve entre autres deux membres
de Sister lodine : Lionel Fernandez et Erik Minkkinen.
Projection des travaux issus de l’Atelier du CPIF à partir de 22h30. Les travaux des adultes adhérents du
CPIF seront présentés sous forme de projection sur grand écran dans la cour de
la ferme briarde, en alternance avec les vidéos des DJ
büro
Projection des travaux des scolaires à partir de 22h30. Les travaux des enfants issus des
classes élémentaires, de collège et de lycée seront présentés sous forme de
projection sur grand écran dans la cour de la ferme briarde, en alternance avec
les vidéos des DJ büro.
A cette occasion, découverte de plats
traditionnels cuisinés par les femmes du cours d’alphabétisation du Centre
Culturel et Social de Pontault-Combault.
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Centre photographique d'Ile-de-France 107, av de la République 77340 PONTAULT-COMBAULT tél : 00 33 (0) 1 70 05 49 80 fax : 00 33 (0) 1 70 05 49 84 cpif@chello.fr www.tram-art.org www.d-c-art.org |