Louise Desrenards on Tue, 5 Jul 2016 16:08:44 +0200 (CEST)


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[Nettime-fr] Le cinéma comme tombeau


Entre Michel Rocard et Michael Cimino il y a le cinéma

mardi 5 juillet 2016, par Louise Desrenards

Présentation

Sombres heures du premier week end de ce mois de juillet, celui qui en
même temps que les attentats de masse les plus meurtriers de toute la
stratégie attribuée à Daech ou ISIS, en Turquie puis le pire en Irak
(plus de 220 morts), nous a donné à apprendre d’autre part qu’avaient
disparu en série : l’homme de haute culture et poète admirable Yves
Bonnefoy, l’homme politique Michel Rocard — face à ses dernières
déclarations sur la loi travail je préfère au contraire en retenir
ceci, rappelé sur la page Facebook d’un ami, « C’est une faute contre
l’humanité que de ne pas respecter le temps long. Les bonnes choses
sont lentes à naître. Vous plantez un arbre : c’est pas la peine de
lui tirer dessus pour qu’il pousse plus vite ! », et cela : évoquer
son concours indirect au financement du film de Leos Carrax Les amants
du pont neuf, — Elie Weisel, dont je retiendrai plutôt l’hypothèse
para-historique de Jérusalem et pour dire qu’hélas la Shoah n’était
pas son lot exclusif ni celui du colonialisme sioniste, car nombre de
rescapés de l’horreur contre les Juifs et leurs descendants ne
conçoivent pas de légitimité criminelle d’Israël contre les
populations natives non juives, et sur la dimension internationale des
amalgames abusifs il existe une réponse pragmatique d’Alain Gresh dans
son blog du Monde Diplomatique, le 18 avril 2010 [1], qui lève des
doutes pour ceux d’entre nous qui en auraient encore, — Michael
Cimino, auquel je dédie cet hommage, et lundi, le cinéaste Abbas
Kiarostami, qui le premier ouvrit l’horizon du cinéma iranien d’auteur
dans les Rencontres Internationales et que Gérard Courant, le créateur
du Cinématon, qualifie de « maître du cinéma iranien ».
Que tous reposent en paix.
En ce mois des volte-faces vertigineuses de l’année du singe de feu,
qui donne à connaître tant de retournements de combats et de
violences, la trace d’un cinéaste aussi étrangement social et
chaotique que Michael Cimino coule comme un torrent en pente raide,
qui situe l’urgence et les épreuves des combats que de nouveau nous
avons à mener, ici-même.

La suite ici
www.larevuedesressources.org/entre-michel-rocard-et-michael-cimino-il-y-a-le-cinema,2929.html




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