Louise Desrenards on Sun, 4 Feb 2007 19:57:44 +0100 (CET)


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[nettime-fr] URGENT, LA DEBACLE...


PRESIDENTIELLES FRANCAISES (passage épique)

>>> U R G E N T  L A  D E B A C L E
De la fonte au bris des glaces : la désertification continentale de la
culture intègre celle de la disparition du politique ; l'impact social de
cette disparition est à comprendre comme effet pervers qui fonde une
criminalité politique dans la désinformation du pouvoir et de ses décisions
- parce qu'elles ne sont plus contenues dans le pacte électoral dialectique,
mais dans les arrangements entre pouvoirs dont la hiérarchie des intérêts
est obsolète au vu des peuples - et évidemment contradictoires avec leurs
intérêts sinon ils en seraient glorieusement informés.

Comme il n'y a plus de concept d'Etat nation valide disons alors les
"populations" ce qui n'exclut pas leur diversité : est-ce cela qui installe
de fait la généralisation du populisme comme s'agissant d'un seul peuple
unifié sous la vulgarité idéologique du régime des gouvernements délocalisés
et supra-nationaux  ?

N O N  !

M O R T  A  L A  G U E R R E  !


    En ces temps de réchauffement planétaire sans soleil annonçant la
débâcle de nos petites semailles sous la déferlante des grands glaciers de
la tradition euro-franco consistant majoritairement en monnaie narcissique,
en armement et autre aéro-spatiale, nucléaire, alliés, et leurs cortège de
pauvres s'acroissant, qui ignore les verts continents, ne doutons pas à
l'effet de l'actuel résultat commun que les rêves de la gauche post-moderne
ne formaient que la couche superficielle de la glace.

Cette membrane comprimant le bloc en a tenu position de pouvoir, mais
sachant sa fragilité fusionnelle elle avait dernièrement rétréci ses
por(t)es, avant de les fermer pour se congeler avec le bloc : en supprimant
la majorité simple dans l'Europe "unifiée" sous le régime absolutiste de
l'unanimité impossible, entendez bien sur le plan législatif qu'une loi peut
passer à la majorité simple mais que la majorité simple ne suffit pas à
l'empêcher de passer - ni a fortiori de la révoquer -, l'Europe est devenue
un grand Etat nation non seulement post démocratique mais non démocratique.
Et dans le passage de sa fonction législative et administrative délocalisée
à sa transmission hiérarchique par pression exécutive localisée : un état
pervers.

Etat exécutif de fait puissant (c'est pourquoi ils veulent une constitution
pour pouvoir en justifier car immédiatement hors la loi, l'éxécutif n'étant
pas leur mandat élu), par l'ingérence de ses impératifs hiérarchisés comme
priorités, dans les pouvoirs locaux. Etat anonyme annexé par des intérêts
inavoués cadrés par les flux extérieurs des gouvernements délocalisés
supérieurs, une nouvelle hiérarchie oligarchique au-dessus des pouvoir élus.
Etat se donnant tous pouvoirs en déniant à l'intérieur de lui-même la
réalité d'un équilibre politique et économique, que seules pouvaient
procurer les voix de la diversité, comme voix en relief sans laquelle il
n'est point de démocratie.

Nous avons été pris en otage et c'est l'argent de notre travail encore
majoritairement productif dans les années 90 qui a payé cela à l'oeuvre de
supprimer nos droits individuels et collectifs ! Nous et quelques autres -
rares.

L'Europe n'est pas sage, elle est, par structure, sous l'autorité
délocalisée supérieure dont elle brigue la carrière progressive pour ses
propres clercs issus des majorités représentatives locales, ou nommés loin
du suffrage universel, par là reproduisant de la même façon le statut de
disjonction des engagements électoraux entre les territoires locaux et leur
supra nationalité commune. L'Europe est délirante et disjointe des peuples
qu'elle contient, abstraite des sociétés sauf celle des salariés de sa
propre administration - sur-salariée eu égard à la paupérisation des
économies qui la supportent.

Et la France de Mitterrand de ses grands cadres et de ses hautes alliances
avec le camp opposé endogène expatriés au niveau européen et mondial exogène
en est pour l'essentiel responsable, voyez et suivez les traces depuis leur
passé : Lamy, Trichet, Lauvergeon, Dassault, face à Wolfowicz dans le même
cadre d'intérêt accompli et négocié.

Nous ne sommes pas protectionnistes ni contre la solidarité des différences,
mais nous sommes contre l'unification de la monstruosité élargie à
l'informel exécutif immonde. On nous a fait taire au nom de la solidarité
avec les pays pauvres : rigolade ! Plus que jamais on y crève de faim ou on
leur vend des denrées ou des services qui les modifieront ou les rendront
malades jusqu'à leur disparition... Ou alors on les exploite dans des
conditions sociales telles qu'ici nous devrions retourner au commencemnet de
la société industrielle... Ou alkors on décrète contre eux des emabrgos et
quand ils sont affaiblis on leur fait la guerre, on mène l'extermination de
cette façon.

La vie de qui tombe accidentellement ou par défaut de la médecine ne vaut
plus rien, inutile de le relever avant le moment fatal, seul celui qui peut
marcher ou qui greffé pourra poursuivre son activité, après qu'il ait permis
à la chaine de la médecine d'accomplir le cyle onéreux des organes,
intéresse (je ne dis pas cela contre les corps greffés mais contre la façon
dont les organes sont prélevés, là encore en modifiant le rapport symbolique
à la mort contre l'information de ceux - tous suceptibles d'être donneurs et
de ne pas avoir été par conséquent sauvés in extremis car un donneur ne doit
pas être mort - qui alimentent les banques d'organes et les expériences de
cryogénisation - par exemple : que se passe-t'il à la clinique de Saint
Denis, dans la région parisienne, laboratoire dans ces domaines non informé,
sous la tutelle directe du ministère de la santé, hors éthique de la
médecine ? 

On ne peut pas assurer la qualité de la solidarité et sa pratique
enthousiaste citoyennes si elle ne sont pas librement consenties, si elle
est l'objet de la pression du pouvoir. On connaît parfaitement les exemples
antécédents historiques de cela. Personne ne s'alarme. On nous a dit que les
petits colombiens volés pour leur prélever des yeux cela ne pouvait durer
mais cela continue ici ou là...  Ça continue même en Chine exemplaire de
l'explosion néo-libérale, où ce sont les prisonniers politiques qui
pourvoient la demande d'organes de la classe enrichie - et les exporte en
bon droit, même pas clandestinement.

Sans rapport symbolique à la mort, le corps n'est plus que de la chair de
boucherie et la vie n'est plus représentative par rapport à la mort. Par
conséquent, la vie n'a plus à rendre de comptes à personnes sauf à elle-même
de tout faire pour pouvoir exister y compris contre les autres, et au
pouvoir qui le réprime alors qu'il procède de la même façon entre ses
membres sous amnistie permanente - refusant de donner aux autres la
perfusion l'amnistique - de supprimer davantage de libertés.

Pour ne parler que des italiens harcelés par ceux contre lesquels ils se
défendaient !



    Mais souvenez vous de Delors, de Guigou - pourtant des gens biens - sans
lesquels rien n'aurait pu être bouclé sur l'Europe à la fin des années 80 et
au début des années 90... Quand nous étions aussi en tête des commissions
mondiales représentatives. Ils se sont fourvoyés et ont inscrit l'arrivée
des Raffarin des Villepin, des Sarkozy, gagée sur l'allaince de Chirac et de
Mitterrand sur les grands dossiers ; etc. Que la France agisse en accélérant
la division civile au Liban dans le sens des projets américains de lever une
guerre vivile générale au Moyen Orient entre l'Inde et la méditerranée, au
Sud de la Chine et de la Russie : en quoi cela pourrait-il surprendre ? A
quoi servit-il de ne pas s'engager au commencement de la guerre d'Irak en
ouvrant le couloir aérien national aux militaires anglais et américains ? A
quoi cela servit-il en cautionnant la même politique à propos du Liban sous
couvert d'y défendre ses intérêts propres ?

Tout cet argent que nous a coûté la guerre au Liban car la banque mondiale a
déclaré payer, mais en même temps déplorant que les américains ne payent
plus...  Qu'importe donc de déclarer qu'on ne serait pas d'accord en faisant
tout pour le permettre ? L'intégration de l'Allemagne de l'Est et de
l'Europe du Sud dont la zone euro, quand le Royaume Uni se tenait et se
tient toujours en dehors de la monnaie : qui le payait ? Et on nous parle
maintenant duremboursement de notre dette pour plaire aux futurs candidats à
la succession de monsieur Trichet l'homme du scandale du Crédit lyonnais, au
pouvoir de la banque européenne, voir de monsieur Wolfowicz, l'ancien
secrétaire de la défense américaine faisant ingérence dans la banque
mondiale qui finance les reconstructions après les guerres, donc les
autorise ou les encourage - la question du Liban, à la rencontre de Rome,
l'an passé ! 

J. Attali conseiller - non mais tu rigoles, t'as vu le plan de carrière ?

Qu'on ne nous avance pas le modèle de prospérité anglais en mettant en
ellipse la question de la monnaie qui nous asservit dont il est libéré !!!
Ségolène, Sarkozy égause dev ant le modèle anglais et les lobbies de l'OTAN,
sont des chevaux de cours enrubannés mais borgnes, et nous, nous sommes la
charrue qui transporte des princes que nous ne connaissons pas...

Qui a payé l'Europe après l'avoir voulue technocratique et aberrante ?!!! Il
fallait assumer.

Nous avons été dupes du retrait progressif de nos droits, le successeur
Chirac plebiscité à son heure a confirmé, par les réformes correspondantes,
en fait une révolution de la structure républicaine dans le sens de la
disparition du pacte électoral qui l'assortit.

L'Europe de tous les dangers justifie les abus locaux des pouvoirs de tous
les dangers. Après les premières observations de la tournante au pouvoir
européen, on sait qu'elle s'effectue à travers une stratégie de
désinformation sur les engagements fondamentaux législatifs et leur
transmission exécutive par les pouvoirs locaux, qui loin d'être
représentatifs de leurs engagements devant les peuples qui les ont élus
élus, ne font que la performance de la trahison des responsabilités
instituées, et de s'en démettre pour se protéger.

Méta-république et post démocratie : fin de la souveraineté du suffrage
universel. Le suffrage universel et les voix de la classe majeure qui le
représente en dernier lieu dans les sociétés sinistrées par la disparition
de l'industrie désignent la classe moyenne comme l'ultime classe politique,
pas seulement celle des salaires qui se raréfient et s'appauvrissent, celle
encore des dernières professions libérales et artisans comme petites
entreprises devenues précaires, sous le coup des normes de la fiscalité et
du contrôle, et dans le même sac par voie de conséquence de la précarité de
l'employeur le travail précaire à l'autre bout, et parfois même pas des
employeurs précaires capables de procurer un emploi précaire sinon celui de
l'entrepreneur lui-même, paradoxalement mal nommées vu ce qui leur arrive en
plein néo-libéralisme.

Celle, la classe survivante, qui est assignée à payer les derniers impôts de
la propriété des moyens de production - c'est à dire soi même étant
considéré comme un bénéfice dès lors qu'on n'est pas à l'hopital : qu'ont à
répondre là-dessus les candidats de gauche sur la disparition de la classe
qui constitue massivement sa base électorale - évidemment bourgeoise et
petite-bourgeoise et sinon misérable mais surement pas comme classe ?

Alors ? Je parle d'ici, ce que je connais, ce que j'ai observé, sur quoi le
temps a passé et qu'il a transformé.

Quid de la classe tampon qui n'aime pas le populisme parce qu'elle vient du
peuple, non de la hiérarchie, et à laquelle il ne faut pas mentir sur
l'intérêt d'un prolétariat de classe, quand il n'existe plus en nombre
suffisant pour faire et jouer son effet de classe, celle qu'il faudra donc
détruire au moins politiquement pour ne pas avoir accepté d'avoir les yeux
bandés, celle qui lève la voix de la critique ?

L'entropie de la disparition de sa ressource s'en charge, ou pour ceux qui
avaient de la bonne ascendance plus encore son ascension générationnelle,
vers les métiers du pouvoir, les cadres sup, les experts, en quête de
compenser sa perte, la rendent alliée et captive du pouvoir, alors qu'elle
put être une alliée des classes exploitées.

Elle n'empêchera plus de sa voix critique le cours des décisions programmées
au-dessous ni au-delà, peut-être même qu'au fil du temps cette voix s'étant
fossilisée finira par paraître s'abstenir : car le système électoral a été
structuré de telle façon que la différence elle-même, sa voix critique, ne
puisse plus être considérée comme une voix exprimée.

[Pour bien comprendre l'ampleur des pertes populaires depuis 1968, on ne va
pas revenir en détail - mais rappeler l'événement - sur la création
attribuée de la sécu à l'UNEDIC par Giscard d'Estaing, absorbant le
patrimoine des travailleurs que constituait celui des mutuelles qu'ils
avaient financées de leur travail, le volant pour compenser le trou de la
sécu suite à la ponction pour dédommager les sociétés pénalisées par le
premier choc pétrolier, à la fin des années 70 : un vol contre lequel les
syndicats n'ont pas protesté, juste une petite manif à l'époque puis un
étrange silence, puisqu'ils allaient en devenir les gestionnaires directs.
On connaît la suite du problème accru par le chômage et la perte de la
qualité des soins de santé. On connaît aussi l'émergence conséquente avancée
par le même président : "autonomie énergétique de la France : vive le
nucléaire !" ainsi ce qui n'était qu'expérimental et déjà contesté allait
devenir général, puis à la disposition de l'Europe - ne manquait plus que le
projet mondial ATER - bref : jamais plus nous ne pourrons nous lever contre
le nucléaire pour notre survie locale, avant une épouvantable catastrophe
consommée, sauf émeutes et répressions comme ce qui se passe pour les OGM :
balles dans les jambes, bastonnades mettant à terre, crocs des chiens dans
les personnes à terre, comme à Abu Graïb - qui a lancé la mode - ou train
roulant sur les activistees se couchant sur les vcoies pour l'arrêter...
restant apparemment sans conséquence... Au reste, il a soustrait aux
médecins la direction des hopitaux pour la confier aux administrateurs ne
respectant pas l'autorité hiérarchique de l'éthique médicale - réforme
populiste qui passa comme une lettre à la poste dans la récupération
participative de 68.]


    Destruction de la démocratie instituante en France en 4 temps majeurs :
1981-1982, Mitterrand organise la réforme électorale qui fera du parti
socialiste le plus grand parti de France à la Chambre des députés pour 7
ans ; c'est simple : on supprime la reconnaissance du vote blanc comme
suffrage exprimé, communiquant que c'est au nom de le remplacer par une
proportionnelle plus justement représentative de la diversité, mais on ne
lui donne qu'une forme limitée par le pourcentace nécessaire des voix
exprimées autorisant l'émergence représentative des candidats, et comme le
tissu politique électoral n'est pas encore structuré après la fin des
groupuscules grauchistes, sinon ceux qui sont allés renforcer le parti
socialiste, l'émergence est faiblement trotskyste, principalement Lepéniste,
isolant le parti communiste sur sa droite, et amorce les Verts sur le modèle
Berlinois, qui reconnaissants verront leurs électeurs pour beaucoup voter en
faveur des socialistes au second tour. Les verts se liquideront quand il
deviendra notoire qu'ils aient du signer des engagements de ne pas
intervenir sur les nuisances liées au service public : ? dioxines dans
l'air ? ? et nucléaire (EDF) - dès lors qu'il accèdent au gouvernement.

Le réforme suivante est celle pour uniformiser la déclaration des droits
adpoptés par l'Europe, qui supprime sans faire de référendum dans les pays
qui l'abolissent, le devoir d'insoumission devant l'infamie de la
déclaration des droits de l'homme et du citoyen, notamment en France, en
annexe de la constitution de la cinquième république, (l'obligation du
réferendum est attribuée à la modification du texte constitutionnel lui-même
pas spécifiquement aux droits en annexe : la ruse consista à tirer le
principe par les cheveux et le tour fut joué dans la désinformation
absolue), à l'occasion du bicentenaire de la révolution française en 1989.
Pourtant ce devoir reste attaché à la charte des fonctionnaires et des
contractuels missionnaires de l'Etat en souvenir de l'insoumission du préfet
Jean Moulin, passant dans la clandestinité : mais les citoyens l'ont perdu
devenant par là irresponsables - depuis le bicentenaire, le peuple français
a perdu sa souveraineté devant ses fonctionnaires, alors que sur le plan des
responsabilités symboliques il les égalait.

Nous ne sommes plus des scitoyens responsables car on nous a dérobés nos
vertus intituantes.

Le dernier tour détruisant totalement le processus représentatif de la
citoyenneté en démocratie n'est pas une réforme mais l'ordre de partis
centralistes voulant se partager le pouvoir à deux sur le modèle américain,
de se fonder sur la fausse proportionnelle pour la renforcer par
l'exclusion, en ordonnant  respectivement à leurs élus de ne pas donner de
signature aux candidatures des représentants des partis opposants.

Mais il y a pire : ce n'est pas là le dernier tour.

Le tour d'écrou consistant à adopter contre le droit politique local
(national) le système européen du pouvoir et des experts cooptés ou
tournants, applicable par les institués élus dans leurs localités, de ne pas
considérer instituant un vote majoritaire non unanime.

Trahissant ici notre droit, un droit ingérent non informé est pratiqué de
fait s'il n'est pas conforme à l'attente des pouvoirs en place : le
référendum contre la constitution européenne est actuellement dénié par les
deux candidats majoritaires en présence, unis par leurs intérêts de lobbies
à Bruxelles, tandis que monsieur Chirac accomplit de constitutionnaliser
l'Europe avant de quitter le pouvoir - ce qui arrange son adversaire local,
qui y a le même intérêt.

De plus, le président Chirac avait déjà fait passer par l'assemblée
nationale une réforme constitutionnelle anticipant le résultat populaire,
contre le droit constituionnel lui-même. Le seul qui l'ait fait remarquer
après le résultat c'est le député de droite des Landes : Villiers.

Aucun parti de la gauche parlementaire n'a demandé la levée de cette réforme
constitutionnelle illégale après l'opposition manifestée par le référendum.

Ils sont complices.

Qu'on ne nous propose pas la réforme de la démocratie participative et le
parlentarisme sur la base de la destruction effective de la démocratie en
France sauf à prendre les gens pour des imbéciles : ce qu'ils ne sont pas !
Cela fera mal ou pervers.

On nous demande de devenir des collaborateurs de l'oligarchie qui nous
considère irresponsables (qui a détruit notre pouvoir instituant), mais de
plus elle veut se débarasser de ses responsabilités représentatives, c'est à
dire celles qui peuvent conduire en prison des élus, en prétendant nous
porter à la responsabilité cautionnant les influences ou les conseils
désinformés, autant dire la manipulation !!!

C'est un scandale : ils veulent le beurre et l'argent du beurre, les
godillots et la couronne !

Enfin, quand on voit le train d'attribution des faveurs aux énergies
associatives à l'égide des partis au pouvoir, et les trains de délation
fiscales y compris entre voisins et familles qui accompagnèrent autant les
gouvernements socialistes précédents comme au temps de Pétain (c'était du
jamais vu depuis Pétain, d'après les inspecteurs eux-mêmes débordés par la
demande, de leur propre aveu), le tout assorti de petites primes citoyennes
en cas d'enquête aboutissant : on se demande bien quel traitement sera
accordé à ceux qui n'en feront pas partie sous le gouvernement de madame
Royal, qui a directement installé par les conséquences de ses réformes comme
déléguée à la famille, le procès d'Outreau.

Le problème c'est que le peuple en France est souverain et instituant, du
moins dans son idée. Les peuples trahis ici se vengent en s'insurgeant de
façons différentes, selon les impasses qu'on dresse devant eux. Si la voie
est libre ils sont le peuple souverain de l'égalité de la solidarité de la
fraternité. Si la voie se ferme il devient le peuple qui trahit sa mission
ou se trahit entre lui. Mais savoir comment ? C'est une question
indécidable. (Le vote Le Pen en 2002 en fut peut-être un aspect).

La constitution de l'Europe non fédérée unifiée par force installera donc
sous la botte, devant l'éternité, l'absence de diversité, sinon que tout
présumé innocent (le divers et l'autre) étant d'abord coupable (selon les
annexes) tant qu'il n'a pas prouvé son innocence, mais alors entre les mains
de la police autorisée à pénétrer chez tout un chacun et à le détenir à vue,
d'abord sans avocat.

Ceux qui sont en train d'installer une constitution non informée après le
refus global de celle informée pour le référendum et refusée majoritairement
par la gauche (40% sur les 55 obtenus) donc ceux qui se prétendent élus de
la gauche mais dénient sa volonté populaire instituante, sont coupables de
haute trahison éthique du système électoral dans le cadre duquel ils se
présentent, à l'égal du parti au pouvoir qui le commet.

Nous voulons une Europe modifiable à la majorité des deux tiers, et des lois
instituables ou non instituables à la majorité simple. Nous voulons une
Europe du droit des citoyens pas du droit de l'oligarchie et de sa police.
Nous voulons une France autonome dans le cadre relatif de ses traditions
politiques les plus avancées au vu des droits de l'homme et de se donner les
moyens de pourvoir à la survie de citoyens non exclusifs dans une Europe qui
respecte les singularités politiques fédérées et leur droit d'hospitalité.
L'Europe est pour équilibrer la diversité, pas pour accomplir la fatalité de
l'unité.



    EDF est maintenant privatisé, on voit donc en quoi le consentement de la
pollution du service public au nom de l'intérêt public est une tautologie
qui ne s'est pas jouée de la même façon pour tout le monde sinon de toutes
façons contre la santé des gens;-) et comment le lobby mondial des banques
liées au nucléaire civil s'est structuré pour une part depuis le choix
français. Cautionné par le comité d'éthique grâce aux  socialistes,
aujourd'hui ces derniers tiennent la représentation suprême d'un allié à la
tête locale/ globale de ce lobby, qui avec les projets de l'aéro-spaciale et
des satellites de communication par les trusts de l'armement, sont les seuls
projets industriels regardant le commerce mondial proposés par Chirac comme
grand projet économique pour la France - sur la base d'une évidence alliance
socialiste.

Lobby de l'armement et de l'aéro-spatiale, lobby du nucléaire, lobby de
l'agro alimentaire, lobby de la monnaie indépendante des sociétés, lobby des
valeurs boursières (Euronext à New York voté par les représentants des Pays
Bas, le seul peuple d'Europe qui avec nous ait dit clairement non à la
constitution européenne : au moins eux, ils sont logiques dans leur propre
sens, sachant l'empêchement du dynamisme des valeurs encourru par la
stabilité de l'euro ; quand nous c'était juste our défendre les libertés et
notre autonomie anti- globale), gérés et ingérés par les banquiers et
l'oligarchie qu'ils gagent, hors de tout système social d'équivalence de la
valeur, à l'issue de l'équivalence de la valeur des sociétés de la
production, déjà la gauche politique, liquéfiée sous l'effet de serre de ses
propres membres de l'Enarchie régnant à assurer les lobbies déferlants, a
rejoint la fluidité marine sans d'ailleurs en changer le niveau - hélas.
Néanmoins le reste, deux fois hélas, ne manquera pas de suivre.

Alors, que restera-t'il de notre terre, je vous le demande, "Luther
Blisset" ?

L'exemple même de la gestion souveraine de l'Europe par l'ingérence des
lobbies à l'horizon de la destruction du vote souverain, est celui de
l'affaire des OGM : on peut dire "l'affaire" vu l'irresponsabilité publique
des décisionnaires et des pouvoirs représentatifs, et ce qui est annoncé
contre l'information et la souveraineté citoyenne. Mais ce n'est pas une
escroquerie, cet abus des localités par l'Europe qui compromet les
respsonsables locaux : c'est cela même la forme européenne qu'on veut nous
obliger d'intégrer par une constitution éternelle...

DANGER ! DES DICTATURES ANONYMES EFFECTUENT NOS DESTIN. (ce n'est la
question de Monsanto sur "quoi" personne n'a plus de doute, mais sur ses
laquais et son ingérence au sein des structures d'un état qui se prétend
souverain ; cette criminalité politique par défaut de démocratie européenne
au titre de l'unanimité législative, et son effet pervers sur les
démocraties locales attribuées contre leur propre droit d'en être la
hiérarchie exécutive, hors de devoir rendre des comptes aux peuples, est la
voie des pouvoirs qui organisent des complicités diligentes parmi ceux qui
ont à lui en rendre, par conséquent qui trahissent, voilà ce je veux
manifester, à la veille des élections : le système pervers. Merci de
regarder jusqu'à la fin qui informe le reste en feed-back (c'est une
rediffusion publiée sur Internet) :

http://video.google.fr/videoplay?docid=-8996055986353195886

Faites vite passer avant que...


            Pour conclure sur le contexte, parlons de la crise globale déjà
annoncée :
Il se pourrait bien que sur la dépression boursière et économique mondiale
annoncée à cinq ans d'ici, par les observateurs les plus avisés du dollar et
de l'économie américains et de leurs effets intérieurs comme extérieurs, on
n'en lise dans aucun support d'information français ou européen à la
disposition du public, c'est un peu comme Tchernobyl, le nuage s'arrête déjà
aux frontières d'une Europe où autrefois il s'arrêtait à la France. Une
Europe où aucune décision qui serait la plus folle (tout totalitarismes et
fascismes confondus) ne peut être empêchée dès lors qu'elle n'encourt que la
majorité contre ou en réserve, car seule l'unanimité est reconnue comme
représentative (autant dire jamais) du rejet d'une loi ou d'un décret : ce
n'est pas la question de la constitution non un pire mais une affirmation
globale du pire engagement déjà pris à la fondation européenne sous la
responsabilité de monsieur Mitterrand, de ses oligarques, et de ses alliés
dans l'autre parti...

Soit une catastrophe mondiale telle qu'elle ait pour conséquence ultérieure
la relocalisation du monde, et par conséquent une remise en cause totale des
engagements des pouvoirs supra nationaux jusqu'ici. Une sorte de révolution
de l'économie mondiale se présentant comme la seule solution logique
permettant que les sociétés se relèvent matériellement de l'effet de
catastrophe, ne serait-ce que pour permettre à ses citoyens de pouvoir
survivre au sens propre, c'est-à-dire de se nourrir pour commencer, avant de
trouver d'autres façons de s'enrichir pour continuer... Non la conséquence
d'un mouvement politique mais sa nouvelle cause, en quelque sorte.

Il y a un point de catastrophe supplémentaire qui concourt à édifier
l'hypothèse de la future relocalisation, c'est la necessité d'enrayer de
réagir contre le développement de l'effet de serre, c'est pourquoi nous
reviendrons fatalement un jour au terme des pires conséquences auparavant, à
la relocalisation relative de l'économie de production et de distribution.

Avant même, la relocalisation pourrait être un vaccin préventif contre
l'arrivée de cete épidémie annoncée comme une catastrophe sans précédent,
dans le cadre des effets conséquents et subséquents de la globalisation (les
conséquences sociales de la dépression des années 30 étant par conséquent du
gâteau à côté de ce qui se prépare, d'où les scénarios catastrophes du
Pentagone - maintenant sous alliance européenne - pour éliminer pourquoi pas
un tiers de la population du globe : entre la guerre civile généralisable à
tout le Moyen Orient, et l'hypothèse des catastrophes climatiques dues "au
réchauffement de la  planète" sur l'Asie du Sud Est devant résoudre une
partie du problème, d'après madame Rice, le mois dernier...

On se souvient que la Chine trouve la source de sa performance économique
néo-libérale dans l'expérience productive et la puissance de l'expérience
acquise pendant Les Cent fleurs, quand avant et après la désaffection de
l'URSS la Chine dut déplannifier son économie et déréguler l'organisation de
l'industrie en libérant l'initiative populaire, pour faire face à la crise
qui du coup ne lui fut pas fatale. Un des moyens fut la lutte contre
l'idéologie de l'organisation du travail et les membres du parti de la
planification... Ce fut l'objet premier de la révolution culturelle... Une
lutte critique réforme pour permettre de ne pas empêcher ce mouvement. Mais
nous ne sommes plus au temps des révolutions par le parti auto-critique pour
les peuples, et d'ailleurs ce n'est pas à souhaiter vu le tour que cela
finit par prendre au delà de la nécessité de la réussite, dans le recours
coercitif et répressif.

Alors voilà, osons déclarer peu importe comment mais surement par l'effet de
retournement des choses globales au terme de leur propre logique, la
relocalisation se fera nouvelle, mais qu'elle se fera, et que le modèle
européen est d'ores et déjà non seulement inadapté à la phase suivante, mais
qu'il sera le lieu même de la plus grande catastrophe compte tenu de son
impossibilité instituée pour ne pouvoir se transformer. Ici la catastrophe
sera totale et suite à la catastrophe l'Europe devra trouver de fait sa
capacité fédérale, ou avouer qu'elle fut un monstre non viable.

Quant à l'euro, alors, peut on imaginer qu'il puisse poursuivre sa vie
indépendante des réalistés sociales sans qu'on finisse par trouver des
monnaies de substitution ?

Quelque chose au delà du libéralisme et du communisme se prépare à la
croisée des chemins qui procèdera d'une logique aléatoire mais prédictible,
un carrefour peut-être installé par des catastrophes terribles, du moins pas
par des révolutions violentes, où le bénéfice et la légitimité de
l'autonomie populaire deviendront les nouvelles ressources, car la seule
énergie possible qui soit d'autant plus vitale qu'elle soit libre.


Conclusion :

Le PS lâche tout, il dérégule, il déplannifie son projet politique fermé aux
réalités qui l'environnent, en restaurant la démocratie même au prix de
devoir sacrifier le premier plan de son parlementarisme cautionné par la
démocratie participative : ou il va cette fois historiquement s'effondrer.

Toute la cohérence du projet économique et sécuritaire comme des lobbies du
parti socialiste est du côté de l'UMP. Lauvergeon est au pouvoir du
nucléaire civil consenti par Chirac, les altermoiements de l'UMP tortillant
les hanches autour de Sarkozy n'avaient qu'un enjeu : le faire entrer dans
le pacte de Dassault ou lui montrer que l'UMP pourrait faire passer non pas
madame Alliot Marie, mais à force de fantaisie, Ségolène Royal elle-même.

Maintenant que l'UMP de Dassault a intégré Sarkozy et que Sarkozy a intégré
Dassault, ne rions plus de Ségolène Royal et de ses mauvais conseillers.
Allons y comme dit l'autre:) il n'est plus temps de se taire :

Au PS : 


RESTAURER LA DEMOCRATIE : CE NEST PAS DEMAIN C MAINTENANT

1. LACHEZ TOUTES LES AUTORISATIONS DE SIGNATURE A LA GAUCHE NON OLIGARQUE
(je veux dire qu'il n'est pas nécessaire d'avoir fait l'ENA pour être
président de la république française) QUI VOUS LE DEMANDE, POUR CAUTIONNER
SES CANDIDATURES. 

2. CLAMEZ L'INDIGINITE DU PRESIDENT QUI A MODIFIE LA CONSTITUTION FRANCAISE
AVANT LE REFERENDUM ET QUI LOIN DE REVOQUER CETTE MODIFICATION APRÈS LE
RESULTAT PREPARE MAINTENANT DE NE PAS RESPECTER LE VOTE SOUVERAIN EN
CONSITUTIONNALISANT L'EUROPE AVEC LA COMPLICITE DES PARLEMENTAIRES.

DITES QUE MEME SI VOUS N'ETIEZ PAS D ACCORD AVEC LE RESULTAT OBTENU VOUS
N'ETES PAS D ACCORD DAVANTAGE AVEC LA MANIPULATION RESULTANTE ET QUE VOUS
ACCEPTEZ DE PRENDRE EN COMPTE LE RESULTAT DU VOTE CAR EN FRANCE LA VOIX DU
PEUPLE EST SOUVERAINE.

APPELEZ L'EUROPE A REFORMER SA MAJORITE UNANIME PAR LA MAJORITE RELATIVE ET
LA MAJORITE DES DEUX TIERS AVANT MEME LA RELANCE DU PROCESSUS
CONSTITUTIONNEL.

Ou Adieu ! La dictature que vous aurez préparée pour vos adversaires
vianqueurs n'étant autre que celle que vous aurez vous-même installée depuis
que vous aviez le pouvoir : vous ne pourrez pas dire que c'est parce que
vous l'aviez perdu. Mais vous allez perdre de le regagner.

Car le peuple déjà vous a lâché quand l'ayant engagé à voter Chirac contre
le Pen en 2002, il vous a obéi. Ne l'avez vous pas pressenti ?





 
 
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