gilbert quélennec on Sat, 2 Apr 2005 15:54:41 +0200 (CEST)


[Date Prev] [Date Next] [Thread Prev] [Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

[nettime-fr] Fwd: [musiSorbonne] Filigrane: une nouvelle revue!



Une nouvelle revue: Filigrane
www.revue-filigrane.org

C’est pour enrichir le paysage intellectuel européen d'une nouvelle revue musicale que Filigrane est née. Filigrane se consacrera à la musique considérée comme un champ de forces où s'élabore le sens, une activité métaphorique où l'homme emploie ses facultés à construire tant le monde que lui-même. Les sciences humaines y croiseront donc naturellement la singularité de l'art : une pensée en acte, non discursive, une pensée de l'expérience humaine, médiatisée par l'invention et la disposition d'un matériau dans le temps et dans l'espace. Filigrane souhaite aborder sans esquive les thèmes difficiles et épineux (politiques, sociaux, spirituels et intellectuels…) que rencontre la musique et, de ce fait, associera constamment à ses réflexions des chercheurs de toutes disciplines (philosophes, psychologues, anthropologues, sociologues, historiens…) aussi bien que des artistes qui témoigneront de leur expérience.
Penser le sens, l'inscription et la diversité des formes musicales au sein de sociétés confrontées, à l'aube du XXIème siècle, à une métamorphose sans précédent, telle est la responsabilité qu'intellectuels et artistes, ensemble, doivent assumer pleinement. Et il importe que cette réflexion soit critique. Filigrane souhaite accueillir et favoriser les débats au sein de la communauté universitaire et artistique, renforcer les échanges entre les diverses approches de la musique et élargir la notion même de musicologie.

Comité de lecture et de rédation
Joëlle Caullier (Université de Lille 3), Jean-Marc Chouvel (Université de Reims), Jean-Paul Olive (Université de Paris 8), Makis Solomos (Université de Montpellier 3, IUF)

Numéro 1. Musicologies ?
Musicologies ? constitue le titre du premier numéro de Filigrane. Que signifie écrire sur la musique ? En quoi la musicologie peut-elle se ressourcer au contact d'autres champs de savoir ? Quels modèles musicologiques permettent-ils aujourd'hui d'appréhender le sens de la musique ? … Voici quelques-unes des questions soulevées par ce numéro. Conçu comme un manifeste pour la revue, il est co-signé par ses quatre fondateurs ainsi que par cinq autres auteurs, musicologues, esthéticiens ou compositeurs.

Sommaire :
Joëlle Caullier : Ecrire sur la musique ? Une méditation sur la musicologie
Jean-Paul Olive : Les présents musicaux
Makis Solomos : De la musique contemporaine à la société
Jean-Marc Chouvel : Hypertrophie de la surface : syndrome d'un malaise culturel à l'heure de la mondialisation
Carmen Pardo Salgado : La musique : une tache aveugle pour 'esthétique ?
Christian Hauer : Du sens, ou rien…
Vincent Tiffon : Pour une médiologie musicale comme mode original de connaissance
Nicolas Donin : Instruments de musicologie
Emmanuel Nunes : Préalables à une lecture "musicale" de Husserl

Numéros suivants:
N°2. Traces d’invisible
N°3. La société dans l'écriture musicale
N°4. Nouvelles sensibilités
N°5. Musique et globalisation