Louise Desrenards on Tue, 1 Mar 2005 11:23:28 +0100 (CET) |
[Date Prev] [Date Next] [Thread Prev] [Thread Next] [Date Index] [Thread Index]
[nettime-fr] APPEL POUR LE DROIT D EXERCICE MEDICAL DE MICHELE D'AURIA |
J'attire votre attention sur l'état de l'ordre des médecins conforme à l'ensemble de la stratégie de l'ordre public du gouvernement actuel en France, qui renvoie, encore une fois, aux plus sombres années de l'histoire moderne de l'hexagone non dans la quête mais dans l'objet. On a beau jeu de commémorer la Shoah quand on ne s'interroge pas sur les structures bureaucratiques et corporatistes qui ont collaboré à ou permis une chose pareille ici même - a fortiori parmi celles-ci certaines qui depuis n'ont jamais changé. Car c'est exactement dans le cadre préalable que les "ordres" corporatistes (médecins, architectes, avocats) pour museler l'exercice professionnel libéral ont été créés par le Maréchal Pétain, et qu'aucun pouvoir - même pas le Président Mitterand qui pourtant l'avait promis pendant la campagne de sa première éleciton présidentielle - ne les a pas dissous, bien au contraire... Après avoir été tolérés, ils sont redevenus tout puissants avec le gouvernement Raffarin qui les a réinvestis du rôle repressif notamment aussi sur la question de la surveillance des médecins et de leurs prescriptions, nourrie par des accords avec l'UNEDIC, autre administration corporatiste quoiqu'on en pense, dans le cadre de la réforme de la sécurité sociale : le contrôle des prescriptions en quotas de prestations, la normalisation des soins, font aujourd'hui qu'on puisse mourrir d'une pneumonie diagnostiquée comme grippe et par conséquent non justiciable d'antibiotiques ni d'anti-inflammatoires, lesquels ne peuvent plus être prescrits à titre simplement préventif - faute de pouvoir avoir les examens en temps voulu - ce qui peut vous faire mourrir en trois jours, si vous avez la malchance que votre situation se complique ou ne se révèle autrement pendant le week-end (ce qui vient exactement d'arriver à un de nos amis). Etc... Et bien davantage, le président Chirac qui ordonne - puisque l'autre exécute - a fait installer les Psys dans une disposition pyramidale prescriptive semblable et qui mène à la répression populaire jusque dans les écoles maternelles où les enfants commencent à être "enfichés" sous des critères comportementalistes discriminants. Ici, le médecin est un homme qui appliquait les soins aux démunis et aux sans logis alors qu'ils sont évidemment peu nombreux à tenir ce genre de clientèle peu gagnante... En ces sombres périodes d'eugénisme face à la mort et au nombre de la population, l'exclusion de Michele d'Auria marque bien en quoi la médecine française est désormais à plusieurs vitesses, et de plus qu'elle peut être plus répressive dans son cadre d'autorité et de déontologie que la structure judiciaire elle-même. Cet homme est donc face à un abus de pouvoir d'un corps qui s'est constitué en lobby, Etat dans l'Etat lui-même,- et parallèlement instrumenté par l'Etat. Michele d'Auria, après avoir vu ses situations jurictionnelle et judiciaire résolues, connaît maintenant l'ordre des médecins reprenant le flambeau répressif et contre social, dans un cadre global concernant d'autres abus en tous domaines confondus depuis bientôt deux ans, où il faut bien entendre tout ce qui tend à la suppression des libertés personnelles ou collectives, et dont il n'est pas besoin de rappeler dans le détail les méfaits ici (de la LEN aux droits d'auteur à la réforme des Psys à la réforme de la Sécu, aux extradition ou demandes d'extraditions, à la main basse sur l'INPI, la liquidation des service publics etc...), pour ne pas faire diversion sur le cas précis d'un médecin actuellement même en grève de la faim, qu'il faut aider en urgence à recouvrer son droit d'exercice. L. =================================================== COMMUNIQUE Notre Confrère, le Docteur Michele d'Auria, médecin de l'Abbé Pierre et des sans abris, empêché d'exercer par l'Ordre des Médecins depuis deux ans, est aujourd'hui acculé à entreprendre une grève de la faim qui a commencé vendredi 25 février 2005 dans les locaux de l'Association Droit Au Logement (D.A.L), 8 rue des Francs Bourgeois Paris 4ème, pour obtenir sa réinscription au tableau de l'Ordre. Les médecins soussignés appellent l'Ordre des Médecins à inscrire aujourd'hui le Docteur Michele d'Auria afin qu'il puisse se consacrer de nouveau au service des plus démunis. Confrères et amis du Docteur d'Auria, inquiets mais respectueux de sa démarche, nous apportons notre soutien à sa légitime revendication. Professeur Marc Gentilini, Docteur Jean-François Bloch-Laine Docteur Philippe Bourdon, Docteur Michel Brugière , Directeur Général de Médecins de Monde Docteur Joëlle Brunerie-Kauffmann, Docteur Frédérique Drogoul, Secrétaire Générale Adjointe de Médecins du Monde Docteur Laurent El Ghozi, Maire-Adjoint de Nanterre, Médecins-Chef des Urgences à l'Hôpital de Nanterre, Docteur Nathalie Fouques, Coordinatrice du CASO de Médecins du Monde, Docteur Geneviève Joinet, Docteur Françoise Jeanson, Présidente de Médecins du Monde, Docteur Jacky Mamou, ancien Président de Médecins du Monde. Pour tout contact : 06 25 05 97 11 ================== De: topic@afp.com Société: Agence France Presse À: <dal@globenet.org> Date: vendredi 25 février 2005 20: 07 Objet: AFP-MAIL: Logement-pauvreté-abbépierre-médecine Logement-pauvreté-abbépierre-médecine Grève de la faim de Michele d'Auria, ancien médecin personnel de l'abbé Pierre PARIS, 25 fév 2005 (AFP) Michele d'Auria, ancien médecin personnel de l'abbé Pierre, a commencé vendredi une grève de la faim dans les locaux de l'association Droit au logement (DAL) à Paris, pour obtenir sa réinscription au tableau de l'Ordre des médecins. Le Dr d'Auria, 47 ans, a indiqué à l'AFP qu'il avait été radié de l'Ordre des médecins lorsque celui-ci avait porté plainte au pénal contre lui, pour exercice illégal de la médecine, faux et usage de faux, parce qu'il a exercé sour un faux nom pendant 10 ans. Connu dans le monde de l'exclusion sous le nom d'Antonio Canino, le médecin avait été arrêté et placé en détention en février 2002. L'Italie réclamait son extradition après une condamnation définitive à neuf ans d'emprisonnement prononcée en 1997 par la cour d'appel de Milan pour sa participation à quatre hold-up, commis dans cette ville en 1990 par l'organisation terroriste d'extrême gauche Prima Linea. Le Dr Auria, qui a toujours nié avoir participé aux hold-up, précisant qu'il se trouvait au moment des faits en Afrique du Sud et en Turquie, avait été remis en liberté le 7 janvier 2003. Dans le différend avec le Conseil de l'ordre, "la justice a rendu un non lieu définitif en ma faveur il y a un mois et demi. J'ai essayé la médiation avec le Conseil, mais sans succès", a-t-il affirmé. Les médecins qui le soutiennent, parmi lesquels le Dr Françoise Jeanson, présidente de Médecins du monde, et son prédécesseur le Dr Jacky Mamou, de même que le Pr Marc Gentilini, ancien président de la Croix-Rouge française, et le Dr Joëlle Brunerie-Kauffmann, "appellent l'Ordre des médecins à inscrire aujourd'hui" leur confrère "afin qu'il puisse se consacrer de nouveau au service des plus démunis". "On a besoin de médecins qui s'occupent des plus exclus. On a décide de l'accueillir d'autant plus qu'on soutient sa cause", a déclaré l'association DAL à l'AFP. ================================== SITUATION JURIDIQUE ET ADMINISTRATIVE DE MICHELE D'AURIA Le Conseil régional a refusé l'inscription au Tableau du Docteur D'AURIA au motif qu'ayant été inscrit du 14 décembre 1994 au 7 août 1996 sous sa véritable identité à l'Ordre des Médecins de Chartres et ayant par ailleurs usurpé une fausse identité pour être inscrit au Tableau de l'Ordre des Médecins de la Ville de Paris du 26 juillet 1994 au 4 mars 2002, le Docteur D'AURIA avait déconsidéré la profession de médecin. Argumentant ainsi, le Conseil Régional a refusé de prendre en compte : les circonstances exceptionnelles qui ont contraint le Docteur D'AURIA à exercer la médecine sous une identité d'emprunt durant dix ans; § la façon exemplaire dont il a exercé la médecine durant ces dix années, qui, loin de déconsidérer la profession médicale, lui a au contraire fait honneur LE REFUS D'EXTRADER DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS LA PLAINTE DU CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE DES MEDECINS A/ Le refus d'extrader du gouvernement français : A l'issue de la procédure d'extradition initiée par les autorités judiciaires italiennes, le gouvernement français, par la voie de ses plus hautes instances (le Président de la République et le Premier Ministre) a décidé le 7 janvier 2003 de refuser l'extradition du Docteur d'AURIA, et de lui accorder sa protection sur le territoire français, tenant compte à la fois de l'erreur judiciaire dont il avait été victime et du comportement exemplaire qu'il avait manifesté durant les dix années écoulées, consacrant sa vie à soigner les plus défavorisés. Le docteur d'auria sollicitait donc immédiatement sa réinscription auprès de l'Ordre des médecins afin de reprendre, aux côtés des plus démunis, le travail auquel il s'était depuis toujours consacré. B/ La plainte du Conseil National de l'Ordre des Médecins : Le Conseil départemental accusait réception le 20 janvier 2003 de la demande de réinscription du Docteur d'AURIA et lui adressait le questionnaire devant être rempli à cet effet. C'est alors, et alors seulement, que le Professeur langlois déposait soudainement plainte avec constitution de partie civile le 22 janvier 2003 à l'encontre du Docteur d'AURIA pour usurpation de titre, fausse déclaration, usage de faux; exercice illégal de la médecine, sans même, ainsi que cela résultait des pièces de la procédure pénale, avoir préalablement reçu habilitation et mandat à cette fin des membres du Conseil National de l'Ordre, au nom duquel pourtant était libellée la plainte. Il est permis de s'étonner d'une procédure pénale, engagée le 22 janvier 2003 sur l'unique initiative du Professeur langlois, à l'époque Président de l'Ordre National des Médecins, et alors pourtant que ce dernier n'ignorait évidemment rien de la situation du Docteur d'auria, situation dont la presse s'était largement fait l'écho dès février 2002, ce qui résultait d'ailleurs des propres pièces communiquées par la partie civile et plus particulièrement : Les deux vies du médecin des pauvres, Libération du 13 mars 2002. En réalité, cette plainte avait pour objectif de faire échec à la demande d'inscription au Tableau du Docteur d'auria qui, enfin libéré des conséquences dramatiques d'une erreur judiciaire, souhaitait exercer au plus vite une profession à laquelle il avait depuis toujours consacré toute sa vie. Ainsi par décision en date du 22 mai 2003, le Conseil départemental de l'Ordre des Médecins refusait l'inscription au Tableau du Docteur d'auria en ces termes : Mon Cher Confrère, J'ai l'honneur de vous informer que notre Conseil Départemental, dans sa séance du 14 mai 2003, a refusé votre inscription à son Tableau au vu de la procédure en cours. Je vous prie etc." Cette procédure en cours était le fait de la seule plainte avec constitution de partie civile de l'Ordre des Médecins lui-même, à la fois juge de l'inscription au Tableau et partie plaignante dans l'instance pénale. La chronologie même de ces événements judicaires déclenchés par le seul Ordre des Médecins, en l'absence de toute poursuite du Parquet, et auxquels se référaient les instances ordinales pour refuser l'inscription au Tableau, permettait de se demander si le Docteur d'AURIA pouvait espérer devant ses pairs l'impartialité, voire même la neutralité, face à sa demande d'inscription et si la Cour Européenne des Droits de l'Homme ne sanctionnerait pas des décisions de refus prises sur le plan administratif par la partie plaignante elle-même sur le plan pénal. Le Docteur d'auria était entendu le 16 mai 2003 par le Magistrat Instructeur qui, estimant les infractions visées sans fondement juridique (exercice illégal de la médecine et usurpation de titre, en raison de la qualité incontestable de médecin du Docteur d'AURIA) ou prescrites (fausse déclaration et usage de faux commis en 94 et 95), lui octroyait la seule qualité de témoin assisté, à l'exclusion de toute mise en examen. Le 20 novembre 2003 le Magistrat Instructeur envisageait de prononcer une ordonnance de non lieu et notifiait pour ce faire aux parties l'article 175 du Code de Procédure Pénale, signifiant la fin de la procédure. Le dossier est à ce jour communiqué au Parquet. Le 27 avril 2004, le Parquet rend une ordonnance de non-lieu Le Conseil de l'Ordre fait appel en mai Le 24 novembre 2004 la Chambre d'Instruction confirme le non-lieu Le Conseil de l'Ordre ne fait pas de pourvoi en cassation. IV DURANT LES DIX ANNEES ECOULEES LE DOCTEUR D'AURIA A PROUVE SES QUALITES EXCEPTIONNELLES DE MEDECIN ET D'HOMME CONSACRANT SA VIE A SOIGNER LES PLUS DEMUNIS Cette réalité est attestée par les très nombreux témoignages de médecins, patients, collègues de travail, etc. témoignant de ses exceptionnelles qualités de médecin, de son dévouement aux autres, et de l'excellence de son travail. De même l'Abbé Pierre, qui a été son patient durant trois années, a porté témoignage sur ses qualités d'homme et de médecin. Il demande qu'il puisse enfin se consacrer de nouveau à la médecine humanitaire, alors que notre société manque aujourd'hui cruellement d'hommes et de moyens au service des plus démunis. V LA QUESTION ETHIQUE ET PHILOSOPHIQUE POSEE AU CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE DES MEDECINS DANS LA PRESENTE AFFAIRE Le Conseil de l'Ordre qui doit se prononcer sur l'inscription au Tableau du Docteur d'AURIA devra en réalité répondre à la question suivante : L'honneur de la médecine reste-t-il déconsidéré par le seul usage d'une fausse identité motivé par des circonstances tout à fait exceptionnelles et légitimes, ou bien au contraire dix ans d'exercice de médecine exemplaire au service des autres sont ils de nature à effacer cette entorse formelle ? Enfin, le Conseil de l'Ordre devra tenir compte du fait que c'est l'exercice de la médecine humanitaire qui a donné sens à toute la vie du Docteur d'AURIA. Le priver aujourd'hui de la poursuite de cette activité exercée durant 10 ans de façon remarquable, comme un véritable sacerdoce au service des plus pauvres, porte un immense préjudice non seulement à ce médecin, mais encore à notre société tout entière, et ce au nom d'une conception formelle d'un honneur vidé de son sens profond. L'Ordre ne peut que s'honorer d'accueillir un médecin de la qualité du Docteur D'AURIA. =================================== BIOGRAPHIE Michele d'Auria est né à Ascoli Satriano province de Foggia dans les Pouilles en 1957 où il a suivi sa scolarité primaire en établissement religieux. Il est l'avant dernier d'une famille de cinq enfants. A l'âge de 13 ans il rejoint à Milan son fière aîné et sa sour pour poursuivre ses études au lycée classique puis à la faculté de médecine. Il obtient son diplôme de médecin-chirurgien en 1985. Jusqu'en 1990 il exerce comme médecin à Milan et a l'opportunité d'ouvrir deux cabinets médicaux l'un à Milan l'autre dans la périphérie. Désireux d'élargir le champ de son activité médicale, il prend dès 1986 des contacts en vu d'exercer à l'étranger et en particulier en Afiique du Sud où il fait plusieurs voyages afin de concrétiser son installation en 1990 comme médecin affecté au service des grands brûlés au Baraguanath Hospital à Soweto. C'est en Afrique du Sud, qu'il apprend par son jeune trère Lucio, alors en fuite, qu'ils font l'objet des mêmes poursuites dans son pays pour des faits datant de 1990 auxquels lui-même n'a bien-sûr pas participé. En effet, depuis son tout Jeune âge Lucio d'Auria s'est engagé dans l'action' politique violente (Prima Linea, Co.co.ri), et a connu plusieurs périodes d'incarcération (7 ans en tôut) dans des prisons de haute sécurité et ce jusqu'~ sa mort en Espagne en ~994; lors d'une attaque à main armée: Dans ce contexte, se rendre en Italie af'm de dé~ontrer son innocence signifiait pour Michele d'AURlA l'obligation de dénoncer son ftère Lucio alors en cavale, ce qu'il ne pouvait envisager. Après la mort de son frère, compte tenu de la condamnation par contumace déjà : prononcée à son encontre en première instance, il était devenu juridiquement impossible . pour lui, car trop tardif, de faire valoir les preuves matérielles (passeport démontrant son : absence lors des faits) de :son innocence. Il a donc fait le choix de ne pas rentrer en Italie et de poursuivre ailleurs, sous l'identité d'Antonio Canino, sa vie de médecin. Ainsi, sous l'identité d'Antonio Canino, il effectue en 1993, une mission difficile au Soudan alors en guerre, pour le compte de Médecins du Monde En 1994, il s'installe définitivement à Paris où il commence à travailler comme médecin bénévole à la Fondation Abbé Pierre. Son action se développant, il est amené à coordonner le réseau des "boutiques" d'accueil aux personnes sans abri. Il intègre en 1995 l'association Emmaüs où il coordonne les actions santé et crée le concept des « lits-repos » destinés aux sans abri atteints d'affections légères ne nécessitant pas d'hospitalisation. Il assure également depuis cette date, les consultations au cabinet médical de l'association implanté rue de l'Aude dans le 14ème. Le réseau des centres d'accueil d'urgence de Paris, mais aussi les centres hospitaliers, les services sociaux, etc., lui adressent de nombreuses personnes sans papiers ou en grande difficulté pour un diagnostic et une orientation de soins. Sans cesse mobilisé pour l'accès des plus démunis aux dispositifs de droit commun et pour le respect de leur dignité, le Dr Michele d'Auria a participé à de nombreux colloques et groupes de travail en France et à l'étranger afin de contribuer à l'évolution et à l'amélioration des structures existantes. Il a également apporté son concours et son expérience du terrain dans des formations de personnels médico-sociaux. Il a encore développé un partenariat efficace et reconnu au service des exclus, reposant sur le respect mutuel, la compétence et la disponibilité. En 1995/1996 il a également apporté un soutien actif aux luttes des sans papiers de la rue du Dragon et de l'église Saint Bernard et assumé avec Médecins du Monde, sa part du suivi médical lors de plusieurs grèves de la faim. Il a été pendant trois ans le médecin particulier de l'Abbé Pierre. ========================= PROCEDURES EN COURS Ø 22 janvier 2003: dépôt de plainte du Conseil de l'Ordre avec constitution de partie civile pour usurpation de titre, fausse déclaration, usage de faux et exercice illégal de la médecine. Ø 27 avril 2004 : ordonnance de non lieu Ø mai 2004 : appel du non lieu par le Conseil de l'Ordre. Ø Octobre 2004 : audience de la Chambre d'Instruction . réquisitoire du Parquet en faveur de la confirmation du non-lieu. Verdict attendu le 24ovembre Ø 24 Novembre 2004 Confirmation du non-lieu Ø Décembre 2004 : Pas de pourvoi en cassation le non-lieu devient définitif PROCEDURE PENALE Ø 20 Mars 2003 : dépôt du dossier de demande de réinscription au tableau de l'ordre déposée auprès du Conseil Départemental de Paris. Ø 14 mai 2003: refus d'inscription au tableau Ø 3 juin 2003 ;: appel de la décision de refus d'inscription du Conseil Départemental de Paris auprès du Conseil régional de l'Ordre. Ø 4 octobre 2003 :audience du Conseil Régional de l'Ordre; confirmation du refus d'inscription. Ø 24 novembre 2003 ; appel de la décision du Conseil régional devant de Conseil National. Ø 15 janvier 2003 : audience devant la section disciplinaire du Conseil National de l'ordre: audience reportée en raison d'une atteinte au principe d'impartialité. Ø 4 mars 2004 : audience devant le Conseil national: confirmation du refus d'inscription. Ø 20 mars 2004: appel de la décision de refus d'inscription devant le Conseil d'Etat Ø Novembre/décembre 2004 : démarches de médiation pour tenter de résoudre le conflit à l'amiable. Rejet du Conseil d'Administration du Conseil National de l'Ordre... ======================================== < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net