808 on Sun, 3 Oct 2004 13:57:48 +0200 (CEST) |
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[nettime-fr] Temps r éel & interactivité: venez shooter SARKO ! |
http://streamlab.info/streamwars Dans le cadre de la villette-émergence les 1er et 2 octobre : PIRATES et CORSAIRES affrontent les ayants-droits de l'industrie musicale dans la grande bataille de la propriété intellectuelle. La guerre est déclarée et l'espace public est le champ de bataille. Choisissez votre camp, vous devrez de node en node survivre aux nombreux pièges. - Vous êtes un pirate du Cyber-Espace, et réfugié dans des zones d'ombres du réseau vous vous battez contre les armées d'avocats des lobbys qui menacent de tout confisquer. - La propriété intellectuelle et le droit d'auteur sont votre cheval de bataille. Vous faites face à la ruse des internautes désobéissants. Anéantissez les réseaux p2p grâce à vos soutiens influents et soyez le sauveur de la créativité et le parrain des réseaux. Observation des réseaux, analyse et filtrage du trafic, autodétection par mots-clefs, brouillage des informations de connection, carto-cryptographie, spam, virus, le jeu ne laisse que peu de chance. STREAMWARS est un jeu vidéo sur la règlementation de la propriété intellectuelle à l'âge digital. La situation a nettement évolué durant l'année 2004 notamment avec l'application de la directive européenne EUCD, sorte d'équivalent au DMCIA américain, dont une des particularités est de soumettre au régime privé et "sauvage" un certain nombre de taches policières comme la surveillance proactive d'infraction et le traitement automatisé de données personnelles. Certains rapports européens concernant la propriété intellectuelle furent rédigées par Mme Fourtou, bien nommé épouse du PDG de VIVENDI-UNIVERSAL, dont les plans sont de capitaliser le maximum de ressources de bien commun pour ensuite les revendre à la pièce comme l'eau, l'air, les livres, la musique. D'autre part l'alliance menacante à l'égard des citoyens français entre le gouvernement actuel et les lobbys de l'industrie culturelle plonge quelques millions de personnes, utilisatrices des réseaux d' échanges et de partage de fichiers, dans l' illégalité et la précarité juridique la plus totale. Alors que des solutions existent et que les modèles de distributions sont de facto remis en questions par la "nouvelle" économie numérique, aucun débat cohérent n'a été produit. Par contre le renforcement de la position dominante de certains acteurs, présent dans plusieurs secteurs de la dite chaîne alimentaire de la culture, ne semble pas géner nos élu(e)s. La situation actuelle est désastreuse et violentes: des réseaux de distributions élitistes et fermés bloquent une majorité de la production de notre époque qui devrait être celle du média. Au contraire on arrive à une raréfaction et une uniformisation des contenus à outrance, alors que les outils de création et de diffusion sont actuellement très largement accessibles. Alors que de plus en plus de réseaux communautaires solidaires, basés sur la bonne volonté de ses participants, se sont crées à partir d'internet, la pratique de l'échange d'information, inhérente au principe même du réseau et de l'informatique mais aussi propre à l'humain (faut il le rappeler?) est aujourd'hui gravement menacé par une minorité symbolique qui ne pense qu'au profit. Sur internet on est passé du tout gratuit au tout payant sans transition et des millions de sites personnels ont du être fermé pour assurer ce plan. Le bien être de chacun compte t-il si peu dans l'épanouissement d'une sociétée civile? L'image que chacun(e) peut se faire de soi dépend de l'environnement culturel dans lequel il/elle se reflète tout au long de sa vie. La loi actuelle bayonne les artistes et les maintient dans une précarité économique, sans statut et sans droits, offrant une culture populiste et programmé, diahrée officielle et immanente. Dans ce contexte, STREAMWARS, dresse un état des lieux catastrophique en mélangeant les principaux acteurs de cette période au sein d'un tournoi virtuel. Chaque joueur représente un acteur symbolique du débat sur la production/distribution culturelle. Le monde virtuel qui y est restitué est incomplet et les architectures abimées ou en friche. L'espace est parasité par une masse d'informations de propagandes en provenance d'internet, qui réflétent plus ou moins l'ambiance du moment en mixant plusieurs approches. Notre soucis n'est pas l'exhausitivté ou l'objectivité des arguments mais plutot la confusion et le mépris qui dominent ce chaos sociétal. STREAMWARS n'entend pas proposer de nouvelles solutions mais plutot illustrer l'impasse de la crise actuelle. De puissantes sociétés, épaulées par des gouvernants complices tentent d' imposer des standards techniques abbérants, basés sur la régression et le sabotage , et comptent sur une surveillance totale des personnes pour parvenir à leurs fins. Un contrôle quasi "parfait" de la société pour maitriser/renforcer/forcer la consommation de produits gattés, voilà ce qui nous est autoritairement proposé aujourd'hui. Quand la loi est injuste, la désobéissance est un droit. Nous artistes et acteurs du réseaux, souhaitons favoriser la reconnaissances de nouveaux modèle économiques plus justes; STREAMWARS est notre signal d'alarme dans une période que tous entendons comme charnière, mais de qu'elle ouverture ? STREAMWARS sera présenté les 1er et 2 octobre à Emergence (Paris) Ososphère (Strasbourg) et Arborescence (Aix-en-Provence) < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net